Ce qu’il faut retenir

  • Optimisation fiscale et gestion comptable : Un expert-comptable aide les médecins libéraux à optimiser leur fiscalité en identifiant les déductions et crédits d’impôt auxquels ils peuvent prétendre.

  • Respect des obligations légales : Il veille à la bonne tenue des déclarations fiscales et sociales (TVA, URSSAF, impôt sur le revenu ou société, cotisations sociales, etc.).

  • Accompagnement dans la gestion du cabinet : Suivi des paiements, facturation, comptabilité claire et précise, conseils sur la protection sociale et la retraite.

  • Choix du statut juridique : Conseils sur les structures possibles (BNC, micro-BNC, SELAS) pour une optimisation fiscale et sociale adaptée.

Quelles sont les tâches quotidiennes d’un comptable ?

Les experts-comptables spécialisés comprennent les particularités fiscales et comptables liées à la profession médicale. Ils maîtrisent les réglementations spécifiques aux médecins, ce qui leur permet de fournir des conseils personnalisés et adaptés. Dans le cadre des missions comptable médecin libéral, l’expert-comptable peut aider à optimiser la fiscalité du médecin en identifiant les déductions et crédits d’impôt auxquels il peut prétendre, tout en assurant une gestion comptable conforme aux obligations légales. Cela, en retour, peut réduire sa charge fiscale.

De plus, la gestion des revenus, des dépenses et des investissements est cruciale pour un médecin libéral. L’expert-comptable aide à établir un budget, suivre les flux de trésorerie et gérer la comptabilité complexe des médecins libéraux. Un expert-comptable s’assure alors que tout est en ordre et conforme aux normes.

Il est également important de noter que les médecins doivent souvent faire face à des démarches administratives variées. Un expert-comptable peut les accompagner dans ces processus, ce qui leur permet ainsi de se concentrer sur leur pratique médicale.

Quelles sont les spécificités et les obligations comptables d’un cabinet médical ?

Les règles fiscales et sociales encadrent strictement l’activité du médecin libéral. Ainsi, l’expert-comptable s’assure de déposer toutes les déclarations fiscales, telles que la TVA et les liasses fiscales via la déclaration contrôlée, auprès de l’administration fiscale dans les délais légaux. De plus, il accompagne les médecins dans leurs démarches sociales, notamment avec l’URSSAF, et les conseille sur leur protection sociale (mutuelle, prévoyance et retraite).

En parallèle, le médecin libéral doit gérer une comptabilité claire et précise de ses recettes et dépenses. Selon son régime fiscal, la gestion comptable varie :

Ainsi, sous le régime de la déclaration contrôlée, obligatoire dès que les recettes dépassent 77 700 euros HT, le médecin doit respecter plusieurs obligations comptables, telles que la tenue d’un livre-journal des recettes et des dépenses, ainsi qu’un registre des immobilisations et des amortissements. Enfin, il doit déclarer ses bénéfices sur l’impôt sur le revenu via le formulaire 2042 C.

Bon à savoir, avec ce régime, il est possible de déclarer les charges afférentes à l’activité et donc diminuer son bénéfice imposable. 

Régime de la micro-entreprise : une comptabilité simplifiée

Le régime de la micro-entreprise s’adresse aux professionnels ayant un faible revenu d’activité. Il leur permet de bénéficier de formalités comptables, fiscales et sociales allégées.

Lors de la déclaration d’impôt sur le revenu, les médecins doivent déclarer leurs recettes sur le formulaire 2042-C et peuvent profiter d’un abattement de 34 %, rendant seulement 66 % de leurs recettes imposables.

Bon à savoir : Le médecin doit se baser sur son chiffre d’affaires encaissé sur l’année civile pour vérifier s’il dépasse le seuil du micro BNC.

Pour respecter ses obligations fiscales et choisir le régime le plus adapté, il reste essentiel de consulter un expert-comptable ou un conseiller fiscal.

Comment tenir sa comptabilité profession libérale ?

  • Quelle est la meilleure optimisation fiscale et sociale pour les médecins ?  Déclaration fiscale
    L’optimisation fiscale et sociale pour les médecins peut varier en fonction de leur situation personnelle, de leur statut (libéral, salarié, etc.) et des réglementations en vigueur. Voici quelques stratégies courantes qui peuvent être envisagées :

    1. Choix du statut juridique :

      Les médecins libéraux peuvent choisir entre plusieurs structures juridiques, comme le micro-BNC, le BNC avec déclaration contrôlée ou la SELAS. Cette dernière offre une gestion souple avec une direction unique ou collégiale (directoire, conseil de surveillance, etc.). Elle est assujettie à l’impôt sur les sociétés, mais les actionnaires peuvent opter pour l’impôt sur le revenu pendant 5 ans.

      Dans le cadre des missions comptable médecin libéral, il est essentiel de bien choisir son statut, car il impacte la fiscalité et la protection sociale. Depuis 2025, les rémunérations des associés d’une SEL sont imposées en bénéfices non commerciaux (BNC). Le président de la SELAS, assimilé salarié, relève du régime général de la Sécurité sociale, offrant une meilleure protection sociale malgré des cotisations plus élevées. Un expert-comptable peut conseiller le médecin sur l’optimisation de son statut fiscal et social.

    2. Déductions fiscales :

      Les médecins peuvent déduire certaines dépenses professionnelles de leur revenu imposable, comme les frais de formation, les cotisations à des associations professionnelles, ou encore les frais de déplacement, les dépenses afférentes à son activité comme des frais de bureaux, la location de matériel, d’un local, les frais de télécoms et internet. En cas de doute sur une dépense, il vaut mieux se rapprocher de son expert-comptable pour validation.

    3. Régime de retraite :

      Il est important de bien choisir son régime de retraite. Les médecins peuvent cotiser à des régimes complémentaires qui offrent des avantages fiscaux. Pour sa retraite de base, un médecin libéral est affilié à la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL).

      Bon à savoir : en France, il s’agit du seul régime de base à fonctionner par points. Le fonctionnement est très simple : plus vous cotisez, plus vous accumulez de points retraite qui seront transposés en pension lors de votre départ à la retraite. Pour sa retraite complémentaire, un médecin libéral relève de la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF).

      Ce régime fonctionne également selon un système à points. Mais attention : ses paramètres et règles de calcul (dates de départ, modalités d’obtention du taux plein, mécanisme d’acquisition des points…) ne sont pas toujours identiques à ceux du régime de base.

    4. L’assurance prévoyance protège les médecins libéraux contre l’incapacité de travail, garantissant un revenu de remplacement adapté à leurs spécificités professionnelles. quelques points à considérer :
      1. Garantie de revenu : Assurez-vous que l’assurance propose un montant suffisant pour couvrir vos besoins financiers en cas d’incapacité de travail.
      2. Durée de la couverture : Vérifiez la durée pendant laquelle vous serez indemnisé. Certaines assurances offrent des garanties jusqu’à la retraite.
      3. Options de personnalisation : Il peut être utile de choisir une assurance qui permet d’ajuster les garanties en fonction de votre situation personnelle et professionnelle.
      4. Exclusions et délais de carence : Lisez attentivement les conditions générales pour comprendre les exclusions et les délais de carence qui peuvent s’appliquer.
      5. Comparaison des offres : N’hésitez pas à comparer plusieurs assureurs pour trouver la meilleure couverture au meilleur prix.

      Bon à savoir : il est souvent conseillé de consulter un courtier spécialisé ou un conseiller en assurance pour vous aider à choisir la solution la plus adaptée à vos besoins. Si vous avez d’autres questions ou besoin de précisions, n’hésitez pas à demander !

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Cotisations sociales et prévoyance : comment bien les gérer en tant que médecin libéral ?

    1. Gestion des cotisations sociales et prévoyance, que faut il savoir ? La gestion des cotisations sociales pour un médecin libéral est un aspect essentiel de sa pratique. Voici quelques points clés à considérer :
      1. Types de cotisations : Les médecins libéraux doivent s’acquitter de plusieurs types de cotisations, notamment les cotisations à l’URSSAF, qui couvrent la Sécurité sociale, la retraite, et d’autres prestations sociales.
      2. Calcul des cotisations : Les cotisations sont généralement calculées sur la base des revenus professionnels. Il est important de tenir une comptabilité rigoureuse pour déterminer le montant exact à payer.
      3. Déclarations : Les médecins doivent effectuer des déclarations régulières à l’URSSAF, souvent trimestrielles ou mensuelles, selon leur régime. Cela inclut la déclaration de leurs revenus et le paiement des cotisations dues.
      4. Exonérations et réductions : Il existe des dispositifs d’exonération ou de réduction de cotisations pour certains médecins, notamment ceux qui commencent leur activité ou qui exercent dans des zones sous-dotées.
      5. Accompagnement : Il peut être judicieux de faire appel à un expert-comptable ou à un conseiller spécialisé dans le secteur médical pour optimiser la gestion des cotisations et s’assurer de respecter toutes les obligations légales.
      6. Formation continue : Rester informé des évolutions législatives et des changements dans le système de cotisations est crucial pour une bonne gestion.
  • L’accompagnement dans la gestion du cabinet médical

    • La facturation et le suivi des paiements pour un médecin libéral sont des aspects essentiels de la gestion de son activité. Voici quelques points clés à considérer :
      1. Établissement des factures : Il est important de créer des factures claires et détaillées pour chaque consultation ou acte médical. Cela inclut les informations du patient, la date de la consultation, le type de service rendu, le montant dû et les modalités de paiement.
      2. Utilisation d’un logiciel de facturation : De nombreux médecins utilisent des logiciels de facturation qui facilitent la création de factures, le suivi des paiements et la gestion des comptes. Ces outils peuvent également aider à automatiser certaines tâches, comme l’envoi de rappels de paiement.
      3. Suivi des paiements : Le médecin doit suivre attentivement les paiements reçus et ceux en attente. Il vérifie régulièrement ses comptes bancaires et tient un registre des paiements pour s’assurer du règlement de toutes les factures.
      4. Rappels de paiement : Pour les paiements en retard, il peut être utile d’envoyer des rappels amicaux aux patients. Le médecin peut envoyer les rappels par e-mail, SMS ou courrier, selon ce qui est le plus approprié.
      5. Gestion des assurances : Si le médecin travaille avec des assurances, il est important de comprendre les procédures de facturation et de remboursement. Cela inclut la soumission des demandes de remboursement et le suivi des paiements des compagnies d’assurance.
      6. Conformité légale : Assurez-vous que toutes les pratiques de facturation respectent les réglementations en vigueur, notamment en matière de protection des données personnelles et de facturation des actes médicaux.
      En mettant en place un système efficace de facturation et de suivi des paiements, un médecin libéral peut non seulement améliorer sa gestion financière, mais aussi offrir un meilleur service à ses patients. Si vous avez besoin de conseils plus spécifiques ou d’outils recommandés, n’hésitez pas à demander !
    • Relation avec l’URSSAF et les organismes sociaux, voici les points essentiels qu’un médecin libéral doit savoir :
      1. Affiliation et cotisations : En tant que professionnel libéral, le médecin doit s’affilier à l’URSSAF pour le paiement de ses cotisations sociales. Ces cotisations sont calculées sur le chiffre d’affaires et permettent de financer la sécurité sociale, la retraite, et d’autres prestations sociales.
      2. Déclarations : Le médecin doit effectuer des déclarations régulières de ses revenus à l’URSSAF. Cela inclut la déclaration de son chiffre d’affaires, qui peut être mensuelle ou trimestrielle selon le régime choisi.
      3. Régime social : Les médecins libéraux relèvent généralement du régime des travailleurs indépendants. Il est important de bien comprendre les spécificités de ce régime, notamment en ce qui concerne les droits à la retraite et les prestations de santé.
      4. Relations avec les organismes sociaux : En plus de l’URSSAF, le médecin peut être en contact avec d’autres organismes sociaux, comme la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) pour le remboursement des soins, ou la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) pour la retraite. Une bonne communication avec ces organismes est cruciale pour assurer une gestion fluide de ses droits et obligations.
      5. Accompagnement et conseils : Il peut être bénéfique pour un médecin libéral de se faire accompagner par un expert-comptable ou un conseiller spécialisé dans le secteur médical. Cela peut aider à optimiser la gestion des cotisations et à s’assurer de la conformité avec la législation en vigueur.

      En résumé, la relation avec l’URSSAF et les organismes sociaux est un aspect fondamental de la pratique libérale d’un médecin, nécessitant une attention particulière pour garantir une bonne gestion administrative et financière.

Conclusion : Pourquoi déléguer la comptabilité pour se concentrer sur son activité ?

Déléguer la comptabilité est une décision judicieuse pour un médecin souhaitant se concentrer sur sa pratique. Voici quelques raisons pour lesquelles vous devez faire appel à nos services :

  1. Gain de temps : La comptabilité peut être chronophage. En déléguant cette tâche, un médecin peut libérer du temps pour se concentrer sur ses patients et améliorer la qualité des soins.
  2. Expertise professionnelle : Les comptables sont formés pour gérer les aspects financiers et fiscaux. Ils peuvent s’assurer que toutes les obligations légales sont respectées, ce qui réduit le risque d’erreurs coûteuses.
  3. Meilleure gestion financière : Un comptable peut fournir des conseils financiers précieux, aider à la planification budgétaire et à l’optimisation des ressources, ce qui peut contribuer à la santé financière de la pratique.
  4. Réduction du stress : La gestion des finances peut être source de stress. En confiant cette responsabilité à un professionnel, un médecin peut se concentrer sur ce qu’il fait de mieux : soigner ses patients.
  5. Conformité et mise à jour : Les lois fiscales et les réglementations changent fréquemment. Un comptable peut s’assurer que la pratique reste conforme à toutes les exigences, évitant ainsi des complications futures.

En résumé, déléguer la comptabilité permet aux médecins de se concentrer sur leur passion et leur expertise, tout en assurant une gestion financière efficace et conforme.