Vous êtes actuellement auto-entrepreneur et vous songez à évoluer vers une forme juridique plus adaptée à votre croissance ? Vous vous demandez comment passer à un statut SARL, EURL ou SAS ? Notre guide vous accompagne à travers toutes les étapes clés de ce changement, de la cessation de votre micro-entreprise à l’apport des fonds de commerce pour votre nouvelle société. Découvrez les formalités, les impacts fiscaux et sociaux ainsi que les seuils à respecter pour réussir cette transition ! Sachez que chez Numbr nous sommes là pour vous aider à créer votre société si vous souhaitez quitter le statut de micro-entreprise.

Comprendre les motivations du changement de statut

Le statut d’auto-entrepreneur est très attrayant pour tous les avantages qu’il présente tels que la légèreté des démarches administratives au moment de sa création, la commodité de sa gestion ou bien encore la souplesse des charges sociales. Néanmoins, ce statut peut rapidement présenter des restrictions qui peuvent vous encourager à changer de statut.

Les limites du statut d’auto-entrepreneur

Le statut d’auto-entrepreneur présente un certain nombre de limites qui peuvent entraver le développement de votre activité. Celles-ci peuvent être de toutes formes : juridiques, fiscales, sociales et légales, mais pas de panique, on vous les a répertoriés !

Tout d’abord, d’un point de vue légal, le chiffre d’affaires est plafonné.

En effet, pour rappel, le plafond est fixé à :

  • 188 700€ HT pour les ventes de marchandises
  • 77 700€ HT pour les prestations de services ainsi que les activités libérales

Sur le plan social, les charges sociales versées sont établies sur votre chiffre d’affaires. De plus, le statut d’auto-entrepreneur ne permet pas d’émettre des fiches de paie ni de prévoir un salaire minimum pour le dirigeant.

Fiscalement, en tant qu’auto-entrepreneur, vous opérez sous le régime de la micro-entreprise, ce qui implique :

  • L’évolution qui s’établit en franchise de base
  • La non-déduction des charges, ce qui peut alourdir la charge fiscale
  • L’imposition sur la base de votre chiffre d’affaires

Sur la forme juridique auto-entrepreneur, vous êtes considéré comme un entrepreneur individuel, cela dénote que :

  • Vous êtes dans l’incapacité de vous associer
  • Vous exercez votre activité à titre personnel, sans distinction juridique entre votre entreprise et vous-même

bon à savoir : Le cumul du statut d’auto-entreprise avec celui de gérant en EURL n’est pas autorisé, cependant, il est possible de combiner le statut d’auto-entreprise avec celui de dirigeant au sein d’une SASU.

Quand envisager de changer de statut ?

Le changement de statut de votre micro-entreprise, peut être envisagé lorsque vous êtes confronté à certaines situations :

  • Vous dépassez le plafond annuel de chiffre d’affaires ? Ce plafonnement peut être rapidement atteint si votre activité se développe… Si c’est le cas et que vous dépassez régulièrement les limites de chiffre d’affaires fixées pour le statut d’auto-entrepreneur, il peut être préférable de passer à une société.
  • Vous souhaitez vous associer ? Malheureusement, le statut d’auto-entrepreneur ne vous permet pas d’avoir des associés. Si votre projet nécessite de s’associer à d’autres entrepreneurs, le passage à une société sera donc nécessaire.
  • Vous souhaitez faire de l’optimisation fiscale ? Le passage à une société peut vous permettre de réaliser des économies sur les impôts, notamment si vous réalisez des bénéfices importants.

Les avantages potentiels d’une société

À présent que nous avons fait le point sur les limitations du statut d’auto-entrepreneur, il est bon de se demander quels sont les potentiels avantages d’une société ? Voyons ensemble les avantages d’une société dont vous pouvez bénéficier et qui favorisera le développement de votre activité !

Le passage en société permet :

  • L’accès à des aides publiques
  • La possibilité de s’associer
  • L’absence de plafonnement du chiffre d’affaires

Il existe cependant plusieurs options selon le statut de société. C’est le choix du roi !

Évaluer les différents statuts de société

SARL : Structure et responsabilités

Pourquoi passer d’auto-entrepreneur à la création d’une SARL ? 

La Société à Responsabilité Limitée (SARL) est une structure juridique qui offre plusieurs avantages pour les entrepreneurs. Elle est caractérisée par :

  • Une structure flexible
  • Ainsi qu’une responsabilité limitée aux apports de chaque associé.

La création d’une SARL peut être effectuée par plusieurs personnes (jusqu’à 100). Chaque associé contribue au capital social à travers des apports en numéraire, en nature ou en industrie.

La responsabilité des associés est limitée à leurs apports. Cela signifie que les dettes de la société ne peuvent pas être réclamées sur le patrimoine personnel des associés, sauf en cas de faute de gestion.

En matière de régime fiscal, la SARL est soumise par défaut à l’impôt sur les sociétés (IS), mais peut opter sous conditions pour l’impôt sur le revenu (IR).

Au niveau social, les gérants majoritaires sont affiliés au régime des travailleurs non-salariés (TNS), tandis que les gérants minoritaires ou égalitaires relèvent du régime général de la sécurité sociale.

Enfin, la création d’une SARL implique le respect de certaines obligations comptables, comme tenir une comptabilité régulière et établir des comptes annuels.

Bon à savoir : Une SARL exige la présence d’au moins deux associés à sa création. Si l’un d’eux se retire, l’entreprise est automatiquement transformée en EURL (Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée.)

EURL : Ses avantages pour les entrepreneurs individuels

Passer d’auto-entrepreneur à entreprise individuelle offre plusieurs avantages tels que :

  • La protection du patrimoine personnel : comme pour la SARL, la responsabilité de l’entrepreneur est limitée à ses apports. Donc, en cas de dettes, votre patrimoine personnel est protégé !
  • La souplesse de gestion : l’entrepreneur est le seul gestionnaire. Il prend donc les décisions seules, sans avoir une obligation de se concerter avec d’autres associés.
  • La crédibilité du statut est renforcée : passer à l’EURL peut donner une image plus professionnelle et sérieuse, facilitant ainsi certaines démarches comme l’obtention de prêts auprès des banques.
  • L’optimisation fiscale : l’EURL vous offre la possibilité de choisir son régime fiscal, entre l’Impôt sur le Revenu (IR) et l’Impôt sur les Sociétés (IS), selon ce qui est le plus avantageux
  • Transmission facilitée : l’EURL est une structure plus simple à transmettre ou à revendre en cas de besoin.

Cependant, il faut aussi considérer que la gestion d’une EURL est plus lourde qu’une auto-entreprise. En effet, il y a plus de démarches, notamment en termes de comptabilité et d’obligations administratives.

SASU : Flexibilité et croissance

La SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) représente une structure juridique attrayante pour de nombreux entrepreneurs souhaitant accéder à une grande flexibilité dans la gestion de leur entreprise, tout en profitant d’un environnement favorable à son développement…

La SASU permet donc :

  • Une grande liberté statutaire !
  • Une protection de votre patrimoine personnel !
  • Une protection sociale intéressante ! 
  • Une plus grande flexibilité en matière d’imposition des bénéfices ! 
  • Un meilleur pilotage des revenus !

Cependant, il faut noter que la gestion d’une SASU est plus complexe qu’une auto-entreprise et nécessite souvent le recours à un expert-comptable ! Et cela tombe bien, car nous sommes présents afin de répondre à vos besoins !

Comparaison des régimes fiscaux et sociaux

La comparaison des régimes fiscaux et sociaux entre auto-entreprise et société est une étape cruciale pour comprendre les implications de ce changement de statut. Voici un tableau qui vous permettra de visualiser cette différence :

L’AUTO-ENTREPRISE

 SARL, SASU

 EURL

Régime d’imposition

 

  • Soumis à l’IS
  • Option possible à l’IR
  • Soumis à l’IR
  • Option possible à l’IS

Il est essentiel de noter que chaque statut a ses avantages et inconvénients, et le choix dépendra, bien évidemment, des spécificités de votre activité et de vos objectifs.

bon à savoir : La SASU peut être créée avec un capital social très faible (minimum 1€), offrant une option abordable pour lancer une entreprise.

Comment préparer la transition d’auto-entreprise à société ?

Avant de débuter les démarches de transition, il est primordial de bien préparer son passage à une société. Cette phase préparatoire est essentielle pour garantir une transition en douceur et réussie.

La préparation comprend plusieurs étapes que nous allons voir de suite ensemble ! C’est parti !

1 – Évaluation financière : coûts et capital nécessaire

Tout d’abord, l’évaluation financière : Il est nécessaire d’évaluer le coût de cette transition et le capital nécessaire pour la création de la société. N’oubliez pas de tenir compte des frais de création, des frais de gestion et des obligations fiscales. Pour vous donner une petite idée :

  • Il faut compter environ 300 euros pour les frais liés à l’enregistrement d’une société commerciale (EURL/SARL, SASU/SAS) en ne tenant pas compte des coûts associés à la publication dans le Journal d’Annonces Légales et à la rédaction des statuts constitutifs.
  • Il faut également penser aux potentiels frais liés à la création de la société tels que les honoraires d’expert-comptable, l’achat d’un logiciel de facturation et de comptabilité en rapport avec le nouveau statut juridique, ou bien encore la refonte des documents commerciaux …

Bonne nouvelle: la radiation de l’auto-entreprise est gratuite !

2 – Planification stratégique : activité, marché, et croissance

La planification stratégique est une étape essentielle pour identifier et anticiper les opportunités et les défis de votre futur développement. Elle vous permettra également de :

  • Établir des objectifs à différents horizons (à court, moyen et long terme) et élaborer une stratégie pour les réaliser.
  • Examiner votre secteur et votre positionnement : vos concurrents, votre proposition valeur ajoutée, les tendances actuelles ou bien les futures impactent votre marché
  • Anticiper les ressources requises (financières, humaines, matérielles) pour concrétiser vos objectifs.

Une fois que vous avez une vision claire de votre activité, de votre marché et de votre plan de croissance, vous pourrez choisir la structure juridique la plus adaptée à votre projet.

3 – Les considérations juridiques préliminaires

Avant de vous lancer, assurez-vous de comprendre toutes les implications juridiques liées à ce changement de statut. Il peut être utile de consulter un professionnel du droit pour clarifier certains points.

Il est crucial de prendre en compte plusieurs éléments tels que :

  • Statut juridique : Chaque forme de société (EURL, SARL, SASU, SAS) a ses propres règles en termes de responsabilité, de gestion, de fiscalité et de régime social. Il est donc essentiel de comprendre ces différences avant de faire votre choix.
  • Contrats en cours : Si vous avez des contrats en cours en tant qu’auto-entrepreneur, il sera nécessaire de les transférer à votre nouvelle société.
  • Mentions légales : Il est nécessaire de mettre à jour les informations de votre entreprise (SIREN/SIRET) sur tous vos documents commerciaux.

Aussi, de nombreux services en ligne vous accompagnent dans cette transition. Ils vous aident notamment à rédiger vos statuts, à publier une annonce légale et à suivre votre dossier auprès du greffe.

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Les étapes juridiques et administratives du passage à une société

Constitution de la société : documents et processus

La constitution d’une société nécessite la préparation de divers documents et le respect d’un processus spécifique.

  1. Préparation des documents : commencez par la rédaction des statuts de la société, qui définissent le fonctionnement de l’entreprise. Assurez-vous d’inclure tous les éléments obligatoires tels que : – le nom commercial – l’objet social – le capital social, etc. Le dossier d’immatriculation doit également être complété, comprenant des pièces justificatives comme une pièce d’identité, une attestation de dépôt des fonds et une déclaration de non-condamnation.
  2. Dépôt du dossier : une fois les documents préparés, ils doivent être déposés au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) ou au greffe du tribunal de commerce.
  3. Obtenir l’extrait Kbis : après le dépôt, vous recevrez un extrait Kbis, qui est la carte d’identité de votre entreprise.
  4. Publication d’un avis de constitution : enfin, il est nécessaire de publier un avis de constitution dans un Journal d’Annonces Légales.

Transfert d’activité : gestion du fonds de commerce ??

La gestion du fonds de commerce lors du transfert d’activité d’auto-entrepreneur à société est une étape clé de la transition. Deux options s’offrent à vous :

  • L’apport du fonds de commerce
  • Ou la cession du fonds de commerce.

L’apport du fonds de commerce consiste à transférer votre activité et son fonds de commerce à la nouvelle société, en échange d’une rémunération en nature sous forme de parts sociales. C’est une opération qui requiert la rédaction d’un acte d’apport de fonds de commerce et souvent l’intervention d’un commissaire aux apports pour évaluer la valeur du fonds.

En revanche, la cession du fonds de commerce s’opère par la vente pure et simple de ce dernier à la nouvelle société. Cette option peut engendrer des frais et taxes supplémentaires, notamment la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et les droits d’enregistrement.

Immatriculation et annonces légales

L’immatriculation de votre nouvelle société est une étape cruciale qui se fait après le dépôt du dossier complet de création au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) ou au greffe du tribunal de commerce. Ce processus implique notamment :

  • Le remplissage du formulaire M0 propre à chaque forme juridique.
  • Le dépôt d’un exemplaire des statuts de l’entreprise dûment signés et paraphés.
  • La fourniture de diverses pièces justificatives selon la nature de votre activité.

Suite à ces formalités, un extrait Kbis vous est délivré, attestant de l’existence juridique de votre société et comportant toutes ses informations légales.

Parallèlement, une annonce légale de création de la société doit être publiée dans un journal habilité. Il s’agit d’une formalité obligatoire qui vise à informer le public de la création de votre entreprise.

N’oubliez pas que chaque démarche a un coût. Il faut donc prévoir dans votre budget les frais relatifs à l’immatriculation et à la publication de l’annonce légale.

Enfin, l’immatriculation de votre société doit coïncider avec la radiation de votre statut d’auto-entrepreneur pour assurer une transition fluide et sans interruption d’activité.

L’ensemble de ces démarches peut se faire en ligne via des plateformes dédiées, simplifiant la procédure et vous faisant gagner du temps.

Gérer les implications fiscales et sociales

Changements dans les obligations fiscales

Passer d’auto-entrepreneur à une structure sociétaire entraîne des changements conséquents en matière d’obligations fiscales.

Premièrement, le régime fiscal change. En tant qu’auto-entrepreneur, l’imposition est basée sur le régime micro-fiscal. En revanche, en passant en société, l’entreprise peut opter pour l’impôt sur les sociétés (IS). Le chef d’entreprise peut ainsi distinguer son imposition personnelle de celle de l’entreprise.

Deuxièmement, le passage en société permet de récupérer la TVA. En effet, en tant qu’auto-entrepreneur, la récupération de la TVA n’est pas possible, sauf en dépassant un certain plafond de chiffre d’affaires.

Enfin, en cas de passage en société, il faut également être conscient que le régime de la Contribution Foncière des Entreprises (CFE) est susceptible de changer. En tant qu’auto-entrepreneur, il est possible de bénéficier d’exonérations temporaire ou permanente de la CFE, selon la nature de l’activité et la localisation de l’entreprise.

Ces changements nécessitent une anticipation et une planification minutieuse pour éviter les surprises fiscales.

Nouveau régime social du dirigeant

Le passage à une structure sociétaire implique également un changement de régime social pour le dirigeant. En tant qu’auto-entrepreneur, vous êtes affilié au régime des travailleurs indépendants, avec des cotisations calculées sur la base du chiffre d’affaires.

En revanche, en passant à une SASU ou SAS, le dirigeant est soumis au régime général de la sécurité sociale. Ce régime offre une couverture plus complète que celle des travailleurs indépendants mais les cotisations sont également plus élevées.

Si vous optez pour une EURL, vous resterez affilié au régime des travailleurs indépendants, mais le mode de calcul des cotisations sera différent de celui d’un auto-entrepreneur.

Il est essentiel de prendre en compte ces changements dans l’évaluation de votre protection sociale et de prévoir les coûts associés dans votre budget.

Bon à savoir : Les travailleurs indépendants supportent environ 40% de leurs revenus nets en cotisations, tandis que les dirigeants affiliés au régime général de la sécurité sociale voient près de 75% de leurs revenus consacrés à ces cotisations.

L’optimisation de la rémunération et des dividendes

L’optimisation de la rémunération et des dividendes est un aspect crucial lors du passage en société. En tant que dirigeant d’une SASU, EURL ou SAS, vous pouvez décider de vous rémunérer en salaire, en dividendes, ou les deux, en fonction de votre statut.

  • Le salaire mensuel est imposé à l’impôt sur le revenu après déduction des charges sociales. Il offre une protection sociale plus complète.
  • Les dividendes, quant à eux, sont imposés chez l’associé à l’impôt sur le revenu. Ils peuvent permettre d’optimiser la rémunération globale en fonction du niveau de bénéfices réalisés.

Bon à savoir : les dividendes sont soumis, par défaut à la flat tax, qui se décompose ainsi : impôt sur le revenu au taux de 12,8 % et prélèvements sociaux au taux de 17,2 %, soit un total de 30 %.

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Gérer son activité après la transition

Adaptation des processus d’affaires

L’adaptation des processus d’affaires est cruciale suite à la transition d’auto-entrepreneur à société. Les procédures administratives et de gestion peuvent devenir plus complexes. La gestion de la comptabilité nécessitera une attention particulière, passant d’une tenue simplifiée à une comptabilité en partie double.

Les obligations légales s’intensifient également. Vous serez par exemple amené à réaliser des assemblées générales annuelles, à respecter les formalités de dépôt des comptes, et à tenir un registre des décisions.

Concernant les relations clients et fournisseurs, il faudra informer ces derniers du changement de statut et mettre à jour les contrats avec votre nouvelle dénomination sociale.

Gestion comptable et audits

L’adoption d’une structure sociétaire impose une gestion comptable plus rigoureuse. En effet, dans certains cas, vous passerez d’une comptabilité de trésorerie à une comptabilité d’engagement. Celle-ci nécessite l’enregistrement de toutes les opérations économiques affectant le patrimoine de l’entreprise, qu’elles soient payées ou non.

L’expertise d’un professionnel en comptabilité est souvent requise pour :

  • La tenue régulière de la comptabilité
  • L’établissement des comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe)
  • La déclaration de la TVA et autres obligations fiscales

La mise en place d’un contrôle interne est aussi une étape clé pour assurer la fiabilité de votre information financière. Il s’agit d’un ensemble de dispositifs destinés à sécuriser les opérations et à prévenir les risques de fraudes.

En outre, la réalisation d’audits est une obligation pour certaines formes de sociétés et peut être une bonne pratique pour d’autres. Il s’agit de faire vérifier par un tiers (souvent un expert-comptable ou un commissaire aux comptes) la régularité et la sincérité des comptes de l’entreprise. Cela garantit la fiabilité de l’information financière communiquée aux partenaires de l’entreprise (banques, fournisseurs, clients, etc.).

Stratégies de développement et d’investissement

Le passage d’auto-entrepreneur à société nécessite une réflexion stratégique sur les perspectives de développement et d’investissement.

  • Développement de l’entreprise : Vous devrez réfléchir à vos objectifs en termes de croissance, de diversification de vos activités ou de pénétration de nouveaux marchés. Quel est votre plan à moyen et long terme ? L’objectif est de faire évoluer votre entreprise en cohérence avec les opportunités du marché et vos ressources disponibles.
  • Investissement stratégique : Le passage à une société ouvre de nouvelles possibilités d’investissement. Cela peut passer par l’investissement en équipements pour augmenter votre capacité de production, l’investissement en R&D pour développer de nouveaux produits ou services, l’investissement en marketing pour gagner en visibilité, etc.
  • Financement : Le passage à une société permet aussi d’ouvrir votre capital à des investisseurs extérieurs, une option qui n’est pas possible en auto-entreprise. Cela peut vous permettre de lever des fonds pour financer votre croissance.
  • Stratégie ESG : De plus en plus d’entreprises considèrent les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leur stratégie. C’est une façon de répondre aux attentes croissantes de la société en matière de développement durable et de responsabilité sociétale des entreprises.
  • Accompagnement : Enfin, n’hésitez pas à vous faire accompagner dans cette étape. Des conseils en stratégie d’entreprise peuvent vous aider à définir votre plan de développement et d’investissement.

Considérations supplémentaires

Prévoir les défis et les risques

Le passage de l’auto-entrepreneur à une structure sociétaire est une étape majeure qui peut impliquer des défis et des risques.

  • Sur le plan fiscal, le changement de régime peut entraîner une augmentation des charges fiscales. Une planification fiscale rigoureuse est donc nécessaire pour optimiser votre imposition.
  • Sur le plan social, le régime du dirigeant change, ce qui peut avoir un impact sur votre protection sociale. Il est important de bien se renseigner sur les implications de ce changement.
  • Sur le plan juridique, la création d’une société implique de nouvelles obligations, comme la rédaction de statuts, la tenue d’assemblées générales, ou encore la publication d’annonces légales. Assurez-vous de bien comprendre ces nouvelles responsabilités.
  • Sur le plan financier, la transition peut engendrer des frais supplémentaires, notamment les frais de constitution de la société, les honoraires d’experts (comptable, avocat), ou encore les coûts liés à la publication d’annonces légales.

Enfin, le passage à une société peut également entraîner des risques d’ordre opérationnel. La gestion de la société est souvent plus complexe qu’en auto-entreprise, ce qui peut nécessiter une adaptation de vos processus de gestion et de votre organisation.

Assurances et protections juridiques

Lors du passage d’auto-entrepreneur à une structure sociétaire, il est crucial de se pencher sur les assurances et protections juridiques nécessaires.

En tant qu’auto-entrepreneur, vous avez probablement souscrit à une assurance professionnelle, obligatoire pour certaines activités. En créant une société, ce contrat ne sera plus valide. Il faudra donc penser à transférer vos contrats d’assurance ou en souscrire de nouveaux.

Il existe plusieurs types de contrats d’assurance pour les sociétés comme l’assurance responsabilité civile professionnelle qui couvre les dommages causés par l’entreprise, ou l’assurance multirisque professionnelle qui offre une couverture plus large.

De plus, la protection juridique est à envisager. Elle offre une assistance en cas de litige et permet de couvrir une partie des frais juridiques engagés.

Il est recommandé de consulter un expert pour choisir les assurances les plus adaptées à votre activité et vos besoins.

Bon à savoir : Le coût annuel d’une assurance responsabilité professionnelle se situe généralement entre 100€ et 300€ en moyenne. Quant à l’assurance responsabilité professionnelle, le coût moyen s’élève à environ 400€ par an.

Continuer l’apprentissage et la consultation professionnelle

Le passage d’auto-entrepreneur à société nécessite l’acquisition de nouvelles compétences et connaissances. Pour cela, vous pouvez envisager de vous former davantage sur la gestion d’une société, notamment en termes de comptabilité, de droit des sociétés ou de gestion des ressources humaines.

Des formations sont disponibles en ligne ou en présentiel pour vous aider à acquérir les compétences nécessaires à la gestion de votre nouvelle structure. De même, renforcer votre réseau professionnel peut vous permettre d’échanger avec d’autres entrepreneurs ayant fait le même parcours.

N’hésitez pas également à recourir à des consultations professionnelles. Des experts-comptables, avocats ou conseillers en gestion d’entreprise peuvent vous apporter un soutien précieux lors de cette transition.

Vous souhaitez vous faire accompagner dans le passage d’auto-entrepreneur à société ? Contactez Numbr !

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