Dernière mise à jour le 30 juillet 2024

En sa qualité de première région d’Europe et de cinquième mégapole mondiale par son PIB, l’Île-de-France est une région qui a su relever les défis qui se présentaient à elle. C’est une région à l’économie stable, qui fournit du travail à de nombreuses personnes. Si le secteur tertiaire prend une place majeure dans l’économie de la région (avec une représentation de 85,5% des emplois), de nombreux autres secteurs sont également présents en Île-de-France.

 

Les secteurs économiques de la région Île-de-France

Secteur primaire (production de matière première)

La filière agricole ne représente que 0,2% des emplois de la région. Malgré cela, la production agricole de la région parisienne recouvre environ 20 % des besoins du marché francilien. Cela s’explique entre autres par une présence importante de surfaces exploitables et de terres fertiles, notamment dans le département de la Seine-et-Marne.

Secteur secondaire (transformation des matières premières)

  • L’Industrie : L’Île-de-France compte environ 460 000 personnes travaillant dans le secteur de l’industrie. Depuis les années 1980, ce secteur connaît cependant un fort déclin. Les causes de ce déclin sont multiples (arrivée de la mondialisation, crise financière de 2008…). En 2014, il couvrait 12,4% du PIB national.
  • L’Aéronautique, l’espace et les industries de défense : De nombreuses sociétés d’importance sont présentes en région parisienne (Thales, Airbus Group, Arianespace…). Ces trois secteurs emploient environ 72 000 personnes.
  • L’automobile : Les deux constructeurs automobile nationaux (PSA et Renault) possèdent des usines de production dans la région parisienne (respectivement à Poissy et à Flins-sur-Seine). En Île-de-France, ce secteur emploie près 145 000 salariés. La recherche automobile représente à elle seule 6 600 chercheurs dans la région (sur un total de 17 500 personnes au niveau national).
  • L’Énergie : Les grands groupes Total, Areva, Engie et EDF possèdent des sièges sociaux en Île-de-France, ce qui fait de cette région un des pôle nationaux du secteur de l’Énergie (énergies renouvelables et énergies fossiles).

Le Secteur tertiaire (activités de services)

Les métiers du secteur tertiaire sont très présents sur le territoire régional, puisqu’ils représentent 85,5% des postes occupés en Île-de-France (en prenant en compte les activités de commerce).

  • Les Services aux entreprises : Les services aux entreprises connaissent un très fort développement dans la région parisienne. En effet, il existe environ 500 000 emplois dans ce domaine. Cela s’explique par la présence de très nombreuses entreprises et Banques mondiales (Crédit Agricole, Société Générale, BNP Parisbas….).
  • Les Services collectifs : Les services collectifs emploient environ 1,5 millions de personnes, dans des filières divers et variées :

– l’éducation,
– la santé,
– l’administration,
– l’action sociale…

Le secteur du tourisme en Île-de-France

L’Île-de-France est la première régionfrançaise en matière de dépenses et d’emplois générés par le secteur du tourisme : elle représente plus du quart de la consommation touristique du pays, soit 39 milliards d’euros. Les retombées économiques du tourisme profitent notamment aux activités de transport aérien, aux agences de voyage, à l’hôtellerie et au secteur de la restauration. Au total, le tourisme génère395000emploisdans larégion Île-de-France. Parmi ces derniers, 6 sur 10 sont des emplois dans la restauration et l’hébergement.

Les filières et secteurs à Paris

La ville de Paris possède une économie florissante, surtout dans le domaine tertiaire, qui est le secteur le plus important (notamment grâce au nombre toujours croissant de sociétés de services).Le tourisme joue bien entendu un rôle majeur dans l’économie de la capitale, puisqu’il représente 12,8 % des emplois de la ville.

Cela s’explique par le nombre important de visiteurs :42 millions de touristes par an sont accueillis à Paris, ce qui en fait la ville la plus visitée au monde. Et le tourisme parisien rapporte tous les ans une recette de huit milliards d’euros à la commune.

Cependant, les filières de l’artisanat et de l’industrie sont toujours une part importante des emplois dans la capitale. Le commerce aussi parvient à rester un secteur attractif, malgré le très faible nombre de grandes surfaces.

 

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